Collection : POTHÈRE ROPIMPON PRÉSENTE...

Madame Machin, figure emblématique des salons cossus du 16ème arrondissement parisien, cultivait un art consommé de la misanthropie. Son univers se limitait à ses huit félins, véritables idoles d'un quotidien par ailleurs dépourvu d'estime pour le genre humain et ses entreprises. Les vernissages mondains, antichambres de l'ennui qu'elle fréquentait assidûment, lui offraient un théâtre où parader en manteau de fourrure, incarnation parfaite de la veuve bourgeoise et désabusée. Face à l'expression artistique ou à l'enthousiasme d'autrui, sa sentence lapidaire, débitée avec une emphase affectée, résonnait comme un congé poli et définitif : « J’adoooooooooore ce que vous faites. » Une formule assassine, chargée de sous-entendus et d'un détachement glacial, qui la dispensait élégamment de tout engagement véritable.
Lynda, accompagnée de ses complices Zulmée et Zalta, franchit le seuil d'un salon de piercing branché. Ensemble, elles succombent à la mode et se font orner le nombril d'un bijou qu'elles baptisent affectueusement ‘le Bouri’. Cependant, l'enthousiasme de Lynda s'estompe rapidement. Une douleur lancinante irradie de son piercing, alimentant une vive appréhension quant à une possible infection. Alors que Lynda s'inquiète, l'imagination fertile de Zulmée et Zalta s'emballe. Elles échafaudent l'hypothèse insolite que le Bouri de leur amie pourrait bien être l'hôte d'une forme de vie minuscule et inconnue. Face à leurs spéculations grandissantes et à la persistance de la douleur, elles décident de consulter le Professeur Gobelet, un médecin au diagnostic sans équivoque : Lynda souffre d'une infection locale. L'histoire aurait pu s'arrêter là, sur une banale mésaventure post-piercing. Pourtant, quelques jours plus tard, un phénomène étrange se produit. Le piercing de Lynda se met soudainement à vibrer légèrement, puis à émettre une douce lueur phosphorescente. Cet incident pour le moins inhabituel ne tarde pas à captiver l'attention des internautes. Propagée à la vitesse de l'éclair sur les réseaux sociaux, l'histoire du ‘Bouri lumineux’ fait le tour du web, propulsant Lynda, Zulmée et Zalta vers une célébrité aussi soudaine qu'inattendue, une notoriété étrangement liée à cet improbable Bouri.
Dans le paisible (bien que doté d'un nom à rallonge pour le moins original) village de Sainte-Ségolaine-lès-Pécresse-sur-Macronlandes-en-Gisrac-lès-Pompidou-le-Haut, une agitation inhabituelle règne. Un séducteur énigmatique, répondant au pseudonyme de Lover, y exerce un trouble d'un nouveau genre. Cet homme au charme dévastateur captive le cœur de chaque femme qu'il rencontre, tissant une toile de séduction qui le rend étonnamment insaisissable aux yeux de la loi. L'Adjudant Kusonnay, gendarme méticuleux et tenace, est actuellement le fer de lance de l'enquête visant à mettre fin aux agissements de ce bandit d'un genre particulier. Cependant, malgré son expertise et sa détermination, l'Adjudant se heurte à un mur : le Lover continue d'échapper à toute tentative de capture, et cette persistance dans l'ombre recèle assurément une explication des plus intéressantes.
Il y a un temps que les moins de vingt ans ne sauraient connaître, un botaniste helvète, avec une excentricité à faire pâlir un ornithorynque, eut une idée lumineuse...ou pas, c'est selon. Ni une ni deux, le voilà qui tente un croisement improbable entre un poil de ses rouflaquettes et un délicat edelweiss. Le potin de l'époque raconte que le résultat fit pouffer de rire les marmottes ; une fleur à l'aspect velouté, qu'il eut l'audace de nommer la Roustakette. Avouons-le, le nom ne manquait pas de panache. Sautons quelques décennies, et atterrissons sur un certain Mar Piopio. Imaginez sa tête lorsqu'il tomba sur les notes poussiéreuses de notre professeur chevelu. « La Roustakette ?! » pensa-t-il, les sourcils frisant d'incompréhension. Ni une ni deux - décidément, les idées saugrenues ont la vie dure -, il se dit qu'une fleur pareille, ça ne courait pas les Alpes tous les jours. Et c'est ainsi que notre ami Mar Piopio, armé de sa bonne volonté et d'une bonne dose d'inconscience, partit à la recherche de cette improbable fleur à barbe. On lui souhaite bonne chance, il risque d'en avoir besoin !

Madame Machin, figure emblématique des salons cossus du 16ème arrondissement parisien, cultivait un art consommé de la misanthropie. Son univers se limitait à ses huit félins, véritables idoles d'un quotidien par ailleurs dépourvu d'estime pour le genre humain et ses entreprises. Les vernissages mondains, antichambres de l'ennui qu'elle fréquentait assidûment, lui offraient un théâtre où parader en manteau de fourrure, incarnation parfaite de la veuve bourgeoise et désabusée. Face à l'expression artistique ou à l'enthousiasme d'autrui, sa sentence lapidaire, débitée avec une emphase affectée, résonnait comme un congé poli et définitif : « J’adoooooooooore ce que vous faites. » Une formule assassine, chargée de sous-entendus et d'un détachement glacial, qui la dispensait élégamment de tout engagement véritable.
Lynda, accompagnée de ses complices Zulmée et Zalta, franchit le seuil d'un salon de piercing branché. Ensemble, elles succombent à la mode et se font orner le nombril d'un bijou qu'elles baptisent affectueusement ‘le Bouri’. Cependant, l'enthousiasme de Lynda s'estompe rapidement. Une douleur lancinante irradie de son piercing, alimentant une vive appréhension quant à une possible infection. Alors que Lynda s'inquiète, l'imagination fertile de Zulmée et Zalta s'emballe. Elles échafaudent l'hypothèse insolite que le Bouri de leur amie pourrait bien être l'hôte d'une forme de vie minuscule et inconnue. Face à leurs spéculations grandissantes et à la persistance de la douleur, elles décident de consulter le Professeur Gobelet, un médecin au diagnostic sans équivoque : Lynda souffre d'une infection locale. L'histoire aurait pu s'arrêter là, sur une banale mésaventure post-piercing. Pourtant, quelques jours plus tard, un phénomène étrange se produit. Le piercing de Lynda se met soudainement à vibrer légèrement, puis à émettre une douce lueur phosphorescente. Cet incident pour le moins inhabituel ne tarde pas à captiver l'attention des internautes. Propagée à la vitesse de l'éclair sur les réseaux sociaux, l'histoire du ‘Bouri lumineux’ fait le tour du web, propulsant Lynda, Zulmée et Zalta vers une célébrité aussi soudaine qu'inattendue, une notoriété étrangement liée à cet improbable Bouri.
Dans le paisible (bien que doté d'un nom à rallonge pour le moins original) village de Sainte-Ségolaine-lès-Pécresse-sur-Macronlandes-en-Gisrac-lès-Pompidou-le-Haut, une agitation inhabituelle règne. Un séducteur énigmatique, répondant au pseudonyme de Lover, y exerce un trouble d'un nouveau genre. Cet homme au charme dévastateur captive le cœur de chaque femme qu'il rencontre, tissant une toile de séduction qui le rend étonnamment insaisissable aux yeux de la loi. L'Adjudant Kusonnay, gendarme méticuleux et tenace, est actuellement le fer de lance de l'enquête visant à mettre fin aux agissements de ce bandit d'un genre particulier. Cependant, malgré son expertise et sa détermination, l'Adjudant se heurte à un mur : le Lover continue d'échapper à toute tentative de capture, et cette persistance dans l'ombre recèle assurément une explication des plus intéressantes.
Il y a un temps que les moins de vingt ans ne sauraient connaître, un botaniste helvète, avec une excentricité à faire pâlir un ornithorynque, eut une idée lumineuse...ou pas, c'est selon. Ni une ni deux, le voilà qui tente un croisement improbable entre un poil de ses rouflaquettes et un délicat edelweiss. Le potin de l'époque raconte que le résultat fit pouffer de rire les marmottes ; une fleur à l'aspect velouté, qu'il eut l'audace de nommer la Roustakette. Avouons-le, le nom ne manquait pas de panache. Sautons quelques décennies, et atterrissons sur un certain Mar Piopio. Imaginez sa tête lorsqu'il tomba sur les notes poussiéreuses de notre professeur chevelu. « La Roustakette ?! » pensa-t-il, les sourcils frisant d'incompréhension. Ni une ni deux - décidément, les idées saugrenues ont la vie dure -, il se dit qu'une fleur pareille, ça ne courait pas les Alpes tous les jours. Et c'est ainsi que notre ami Mar Piopio, armé de sa bonne volonté et d'une bonne dose d'inconscience, partit à la recherche de cette improbable fleur à barbe. On lui souhaite bonne chance, il risque d'en avoir besoin !